Hello from the other side | Mary

   
   

Adelaide Kane

date et lieu de naissance ⊰ 9 janvier 1994 dans le manoir des Bloodworthâge ⊰ Vingt cinq ans s'approchant dangereusement des vingts six ans. nationalité ⊰ anglaise origine(s) ⊰purement britannique statut civil ⊰ amoureuse d'un sorcier aux yeux vairons profession ⊰ langue de plombs orientation sexuelle ⊰hétérosexuelle nature du sang ⊰sang mêlé mais elle se fiche de savoir si son sang se rapproche plsu du pur que du mêlé particularités/dons magiques ⊰elle est extralucide depuis sa naissance miroir du risèd ⊰ elle en paix, sens sa soeur pour la hanter quotidiennementépouvantard⊰ la solitude absolue Crédit avatars : sharkloé

   

loyale	travailleuse	intelligente	taquine
sensible	sombre	cynique	fragile

   
   

   

Une petite fille brune, ses grands yeux bruns avaient un air malicieux, rieur, et elle courait dans les escaliers cherchant à échapper à une autre fillette identique comme deux gouttes d’eau. Les deux fillettes se courraient l’une après l’autre. La première, dénommée Mary, posa son pied sur la dernière marche et tourna tout de suite pour tenter de ses cacher. Mais quand son visage se tourna dans la direction où elle voulait aller, une expression d’effroi s’empara d’elle. Sa course se stoppa et elle hurla. La deuxième fillette arriva bien vite pour découvrir sa jumelle tétanisée. Elle leva les yeux sur ce qui avait effrayé sa sœur. « Anna pourquoi, il y a une inconnu dans notre maison ?! » La jumelle soupira et fit semblant de faire les gros yeux à l’inconnu. « Mais ce n’est pas une inconnue Mary. C’est une de nos ancêtres. Elle est morte, personne d’autres peu la voir. Tu ne l’as jamais vu ? » La première secoua la tête, pas rassurée par les explications de l’autre. « Pourquoi on la voit, elle est morte. Ce n’est pas normal de voir les morts. Maman ne voit pas les morts elle. » Alors la morte s’approcha doucement, sa peau pâle était, mais semblant tellement réelle. Elle s’agenouilla devant les deux fillettes. « Vous êtes des élus de la famille Bloodworth. Voir les morts est votre don. Communiquer entre l’autre côté et ici et votre destin, votre devoir. Honore le Mary. Rare sont celles ayant ce don. Honore le Mary, et tu ne seras jamais seule. » La voix était si lointaine et à la fois si proche. L’enfant hocha la tête, tentant de comprendre. La main de sa jumelle vint se glisser dans la sienne. « Ferme les yeux… » Souffla-t-elle. La brune s’exécuta et respira profondément. Quand elle les rouvrit, la femme avait disparu. Ce fut ainsi que Mary Bloodworth découvrit son don, elle était extralucide, elle voyait les morts, pouvaient leur parler, communiquer avec eux. Mais tout cela avait de nombreux prix. Et le temps allait le lui apprendre. Ce n’était ni un don, ni une malédiction. Juste une capacité qui la rendait unique et intrigante aux yeux des autres.

« Tu vas réussir Mary. Ne pense pas à nous quand ils le poseront sur ta tête ! » La fillette âgée de onze ans, fusilla son ancêtre du regard. Elle s’était habituée à vivre avec eux, bien que dans certaines situations, elle s’en passerait. Cela n’avait pas entaché sa joie de vivre, sa complicité avec sa jumelle. Un jeune debout à côté d'elle tourna la tête vers la direction où se trouver la morte. Evidemment, il ne vit rien. « Mary tout va bien ? » L’enfant hocha la tête positivement. Elle ne devait pas louper ce test. Anna venait de passer et avait été envoyée à Serdaigle et c’était à son tour. Elle n’aimait pas être séparée de sa jumelle. Cela la rendait nerveuse. « Pourquoi es-tu anxieuse ? Ce n’est qu’un simple test, je suis sure que tu le réussiras parfaitement. » Levant les yeux vers son camarade, elle haussa les épaules. « D’habitude on ne nous sépare pas, Anna et moi. J’ai du mal à me concentrer quand elle n’est pas là. » Il hocha la tête à son tour, puis son nom fut appelé, forçant la fillette à s'avancer jusqu'au tabouret où on lui déposa le choixpeau sur la tête. L’ancêtre de Mary était resté là, à côté d’elle, la regardant de ses grands yeux gris dénué de vie. Une vision qui en aurait effrayé plus d’un. La fillette eue du mal à ignorer cette présence à côté d’elle. Le Choixpeau hésita longuement entre Gryffondor et Pousfouffle mais finit par hurler la maison jaune et noir. Anna, à la table des Serdaible jeta un regard mécontent à la morte comme pour lui dire, qu’elle aurait pu se passer d’être ici. Mais il y avait une chose que la Bloodworth avait apprise, c’était que les morts n’en faisaient qu’à leur tête. Que cela soit pour leur présence ou pour les sujets de conversation. Ils choisissent, mènent la danse. Une danse bien macabre pour une fillette de onze ans. Et cela n’avait pas échappé au corps enseignant qui annonça à leurs parents que les deux fillettes étaient des extralucides. Ce n’était pas une maladie donc insoignable. Elles devraient vivre avec.

Cela faisait maintenant quatre ans qu’elles étaient à Poudlard. Et Mary avait découvert ce nouvel univers magique, elle s’était petit à petit affirmé, montrant son vrai caractère, d’une jeune adolescente vivante et pleine de vie. Peut-être un peu rebelle au grand damne de sa jumelle plus calme. Anna résonnait souvent sa sœur, qui parfois délaisserait bien ses études pour aller passer du temps avec ses amis, faire des parties d’échec au lieu d’étudier. Les notes de la jeune Bloodworth, n’étaient pas catastrophiques, mais elle ne brillait pas en tête de classe comme sa jumelle. Mais ses résultats scolaires ne la préoccupaient absolument pas. Ce n’était pas le cas de tout le monde, en particulier son père qui surveillait ses jumelles avec assiduité. Alors que l’impulsive brune, prenait un bain de soleil à l’extérieur de l’école en compagnie de ses amies, la voix de son père arriva à ses oreilles. « Mary ! J’ai à te parler. » L’adolescente grimaça et quitta ses amis contre son grès, suivant son paternel dans jusqu’à son bureau. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Elle était pressée de retourner dehors, alors elle voulait en finir au plus vite. Mais Mr Bloodworth s’assit et demanda à sa fille de faire de même, elle se laissa tomber dessus avec une moue d’ennui. « Mary…j’aimerai que tu m’expliques ta note en défense contre les forces du mal…Je sais que tu ne maitrises pas cette matière, mais tu as eu la plus basse note possible. » La brune grimaça de nouveau. Elle connaissait l’explication de cette note, manque de travail et le fait que rien n’était sorti niveau magie. Rien. Absolument rien. « Je…J’ai…eu un souci lors de l’épreuve pratique…Rien n’est sortie de ma baguette, pourtant je t’assure que j’étais concentrée !! » « Mentir à son paternel n’est pas une bonne chose jeune fille…» Et voilà, ça recommençait, un parfait inconnu décédé, venait lui faire une leçon de moral. « Il y a autre chose que tu ne me dis pas Mary. Ta sœur a aussi échoué à l’épreuve pratique pourtant elle a réussi à avoir la moyenne. L’écrit lui a sauvé la mise. » Elle baissa la tête légèrement honteuse. « J’ai pas beaucoup travaillé l’écrit... » Le regard sombre de son père n’annonça rien de bon pour la jeune sorcière. « Et pourquoi tu n’as pas travaillé ? » Un lourd silence s’installa dans le bureau du professeur d’arithmancie. Mary entendit un rire moqueur à sa gauche, elle se retint tout commentaire envers ce mort un peu trop moqueur. « Je t’écoute jeune fille. » Un gémissement répondit. Elle n’avait vraiment pas envie de dire pourquoi. Mais son père ne lâcherait rien. « J’avais pas envie de travailler… » Trois, deux, un…boom. Son père explosa et Mary se ratatina sur sa chaise. Non décidément, elle n’aimait pas mettre son père en colère. Pendant quinze minutes, il lui fit la morale avant de la laisser partir en exigeant que ses prochaines notes rattrapent cela. Elle allait devoir écouter un peu plus Anna.

« Mary où tu vas comme ça ?! » La concerné s’arrêta net et se retourna vers la voix qui était identique à la sienne. « Je vais boire un coup avec les filles, tu devrais venir. » Sa jumelle poussa un long soupire. Décidément, elle était irrattrapable sur bien des points. « Nous avons des examens à la rentrée, tu n’as quasiment rien révisé. Tu devrais travailler. On peut travailler à deux et je t’aiderais là où tu as du mal. » Un visage pâle apparu à côté d’Anna, un visage que les deux sœurs connaissait bien. Une de leur ancêtre. « Ecoute ta sœur Mary » Elle soupira et céda, restant travailler avec sa sœur et son ancêtre. Travailler avec quelqu’un censé être mort depuis plusieurs siècles étaient assez étrange, mais elles s’y étaient fait. Et le savoir de cette femme leur était précieux. Mais ce soir-là, quelque chose étrange se passa. Anna travaillait sa divination à l’aide de la décédée et Mary lisait désespérément son cours de défense contre les forces du mal. Soudain, sa jumelle s’arrêta. « Bordel, tu es doué même morte ! Tu ne peux pas nous faire une prophétie chacune ? Je suis sure que tu serais capable. » Elle haussa les épaules et finit par se prêter au jeu. Elles vidèrent leur tasse de thé et les mirent à porter de la vue de la morte qui ne pouvait pas attraper les objets. Ses yeux parcoururent les feuilles de thé sous le regard curieux des deux jeunes femmes. « La mort est votre amie. L’autre côté du voile est votre quotidien. Cela se brisera comme une feuille d’été arraché trop vite à sa branche. Cela cessera et une promesse en découlera. Une promesse noire. Une promesse redoutée. Votre peur se réalisera et à tout jamais vous hantera. ». Anna et Mary se regardèrent sans comprendre, mais en retournant la tête, la morte avait disparu. Elles n’auraient donc aucune explication. « Boarf, laisse tomber Anna, c’est une histoire à faire causer les fillettes ! La divination est un art abstrait après tout ! » Mais elles ignoraient que ces paroles étaient lourdes de vérités et allaient véritablement se passer.

Les feuilles tombaient alors que l'été régnait, virevoltant jusqu’au sol grâce à un vent léger et doux. Le ciel était beau. Un jour parfais en ce mois juillet. Adossé contre un mur, lisant un livre et discutant avec ses amis de façon frivole, Mary ne se doutait pas que la prophétie murmurée quelques mois plutôt était en train de se réaliser. Une voix pourtant l’alerta une première fois « Mary…ta sœur… ». Mais elle avait l’habitude des voix et des paroles étranges des morts. Alors elle fit semblant de chasser une mouche pour dire à cette personne de partir. Mais la deuxième fut la bonne et par un vivant. Un ami arriva, haletant et paniqué. « Mary, viens vite. C’est ta sœur… » Levant son regard brun sur le visage complètement défait du garçon, elle comprit que c’était grave. Son cœur commença lentement à saigner et les morts se mirent à se regrouper autour d’elle, formant comme un chemin dont elle ne pouvait pas s’éloigner. Au pas de course, elle suivit son camarade qui la mena jusqu’à sa jumelle, allongée par terre, respirant difficilement. « Anna ! Qu’est-ce que tu as ?! » Sa jumelle ne sut pas répondre, mais la détresse se sentait dans son regard. Mary se retourna vers le garçon. « Va chercher mon père ! Vite ! » « Mais ... » « VA CHERCHER MON PERE ! » Hurla-t-elle. Il détala aussitôt. Elle attrapa la main de sa jumelle qui était étrangement froide. « Anna, garde les yeux ouvert. Parle-moi. » Une sensation froide la fit frissonner, un mort venait de poser sa main sur son épaule. « Son heure est venue. ». Une larme perla le long de sa joue, secouant négativement la tête. Elle porta la main de sa sœur à ses lèvres, pour l’embrasser pour l’encourager à vivre. « Mary…Pleure pas…j’aurai dû faire attention…la prophétie… » Les larmes coulaient librement désormais sur les joues de la brune. Derrière elle, des bruits de pas précipité arrivèrent. Son père était là. « Qu’est-ce qui sait passer ? » Difficilement, elle réussit à articuler un je ne sais pas. Anna continua de parler à sa sœur, ignorant son père. « Mary…Ne pleure pas…Je serais toujours avec toi. Jamais je ne te quitterais, je te le promets. » Le cœur de la Bloodworth s’accéléra, elle ne voulait pas cela. Elle ne le supporterait pas. « Non, ne fais pas ça Anna. Je t’en prie. Ne fais pas ça. » Mais c’était trop tard, la promesse était faite. Et Anna Bloodworth mourut de façon mystérieuse dans les bras de sa sœur et de son père.

« Demande-lui Mary. Nous devons savoir. » Le silence accueilli la requête. La brune aux yeux sombres se renferma un peu plus sur elle-même. « Ma chérie…je sais que tu la vois. Demande-lui comment elle est morte. Elle partira après et tu pourras faire ton deuil en paix. » Les yeux d’Anna se posèrent sur sa jumelle encore vivante, elle rigola, d’un rire moqueur. Et cela provoqua la chute d’une larme sur la joue de Mary. « Elle ne partira pas… » Ce furent les seuls mots qui passèrent les lèvres de la jeune fille depuis plus d’une demi-heure. Depuis la mort d’Anna Bloodworth, les aurors cherchait à savoir comme l’adolescente était décédée. Personne n’avait rien vu, rien entendu. Pas de témoin. Alors la seule chance de savoir était de poser la question à la concernée en passant par sa jumelle. Ils voulaient user du don d’extralucidité afin d’élucider cette mort. « Tu ne veux pas savoir comment elle est morte ? » Mary secoua la tête négativement, retenant les larmes qui montaient à ses yeux. Elle ne voulait juste que sa sœur s’en aille, ne plus entendre le son de sa voix, ne plus voir son visage constamment rivé sur le sien. « Je veux juste faire mon deuil. Je ne veux rien de plus. » Elle leva des yeux suppliant vers son père, pour lui demander d’arrêter cette interrogatoire qui était une véritable de torture. « Papa…s’il te plait…je peux pas faire ça… » Une soupire se fit entendre, il venait d’Anna qui était exaspéré face à la scène. Le cœur de la jeune Bloodworth saignait, une plaie béant dans sa poitrine. Un vide immense. Et pourtant, elle était là à ses côtés. Mais cela l’empêchait de guérir son cœur meurtri par la perte. Finalement, son père se leva et vint la prendre ses bras, tentant d’apaiser son dernier enfant de cette vive douleur qui s’était imprégné d’elle. « Si un jour elle t’en parle d’elle-même, tu viens nous le dire, d’accord ? » Elle hocha la tête péniblement. Elle n’avait que dix-sept ans et déjà le poids d’un don à porter sur ses épaules. Le poids de ne pas pouvoir faire son deuil. De voir le visage d’une sœur aimée et partie trop tôt constamment près d’elle mais que plus jamais elle ne pourrait étreindre, jouer ou avoir des regards complices. Elle était hantée par la présence d’Anna.

Cela faisait deux années qu’elle tentait de faire son deuil malgré la présence de sa sœur à ses côtés. Elle avait tenté de nombreux moyens, alcools, drogues, monde moldu. Mais rien ne fonctionnait. Même des traitements basés sur la magie blanche ne fonctionnaient pas pour apaiser la peine de la jeune femme. Mais une chose lui était venu à l’esprit. Elle n'avait jamais utilisé de magie noire. Cette forme de magie était tabou chez les Bloodworth depuis les chasses aux sorcières au Moyen Age, mais peut-être que cette magie était la réponse à ses tourments. Et peut-être qu’Anna et tous les morts partiraient. Alors elle sortit de sa chambre et alla voir ses parents. « Papa, maman ? Vous avez cinq minutes ? » Ils furent surprirent de voir leur seule enfant, sortir de sa chambre pour venir d’elle-même vers eux. « Oui bien sûr Mary. Qu’il y a-t-il ? » La brune s’avança et s’asseyait en face d’eux et prit une profonde inspiration. « J’aimerais faire une formation au ministère... Chez les langues de plombs. » Le silence s’abattit sur le salon. Ses parents ne s’attendaient pas à une telle requête de la part de leur fille. Ce fut son père qui brisa le silence en premier. « Si cela peut te faire du bien, vas-y. Cela ne peut nous faire plus plaisir. Mais pourquoi ce choix ? » Mary haussa les épaules. « Je ne sais pas... » C’était un mensonge à vrai dire. Elle savait parfaitement ce qu’elle voulait faire. Magie noire. Voir si cela était aussi lié à son pouvoir.

« Tu pensais vraiment pouvoir te débarrasser de moi comme ça Mary ? C’est bien stupide de ta part » La jeune femme se prit les mains dans la tête, tentant d’ignorer une fois de plus la voix de sa sœur. Son père qui était assis à côté d'elle, regarda sa fille de façon étrange. « Pourquoi tu cherches à me fuir ? C’est comme ça que tu me remercies de t’avoir aidé durant toutes ses années ? » . La patience de la brune était mise à mal. Anna jouait avec ses nerfs, la cherchant, fanfaronnant de voir que sa sœur avait échoué à la faire partir en s’éloignant de Salem. « Jamais tu entends ! Jamais tu ne pourras me faire partir. Je t’ai fait une promesse. Je ne peux pas la rompre. » Mary explosa. S’en était trop, elle se leva et tourna vers sa jumelle. « TU LA FERMES ! Tais-toi par pitié tais toi ! J’ai compris que jamais tu me laisserais en paix mais alors tu la boucles ! J’en peux plus de t’entendre fanfaronner ! Soit tu dégages, soit tu la boucles ! » Elle prit une grande inspiration pour se calmer. Elle se retourna vers son père. « Désolé, elle m’énerve. » « Elle n’est pas partie ? » Mary secoua la tête négativement. Il vint la prendre dans ses bras, caressant son dos afin de l’apaiser. « Ca va aller, ne t’inquiète pas. Je suis là et tu pourras penser à autre chose avec ta formation. C’est un nouveau départ. Ne la laisse pas te bouffer. Ok ? » Hochant la tête, tentant de se convaincre elle-même. Ce n’était pas gagné, mais elle essaierait. La rentrée approchait, elle devait tenter de ne pas passer pour une folle. Quelques jours plus tard, la rentrée fut là. Pendant ses premiers jours, elle observa, tentant d’ignorer les sermons d’Anna. Une nouvelle année commençait, une nouvelle page à écrire. Cela ne serait pas simple, mais elle tenterait le tout pour le tout.

Le ministère et ses mois de haut et de bas. Mary eu du mal à s’adapter, elle put compter sur l’aide de Soren qui depuis la mort de sa jumelle l'aidait quotidiennement. La jeune femme s'était liée d’amitié avec lui, il fut le premier à savoir ce qu’elle voyait, quelle était sa malédiction. Il n’a jamais cherché à ce qu’elle utilise son don pour lui et pour cela la Bloodworth lui en est plus que reconnaissante. Tout semblait aller bien, elle commençait à tourner lentement la page malgré Anna présente à ses côtés quotidiennement. Mais la guerre de sang vint briser tout ce qu’elle avait construit. Elle se baladait un soir dans une rue de Londres quand des sorciers apparurent, cernant un individu, ils l’achevèrent, laissant un éclair vert illuminé la rue, laissant la vague de froid envahir la sorcière qui ne connaissait que trop bien cette sensation pour l’avoir déjà vécu. Ce fut grâce à Draco, un ancien camarade de Poudlard, qui dans un sursaut de lucidité, lui permit de s’enfuir. Mary se réfugia dans une ruelle, dans un escalier descendant vers une sorte de cave, faible, affaibli. Ce fut Scylla qui la trouva. Bien que méfiante, peu à peu, elles s’apprivoisèrent, s’aidèrent et une amitié solide en sortie. Scylla était au courant pour l’extralucidité de la brune et elle l’aida à l’accepter. Durant plusieurs semaines, elles fonctionnèrent à deux, formant un duo sans pareil. Désormais entouré de Soren et Scylla, l'avenir peut être s'améliorer.