Ophelia :: Secret d'un gazouillis

Je ne sais pas qui m’a engendré, mais je sais qui m’a élevée et cela fait d’elle la personne la plus importante au monde.

Ce soir-là, Selena McGonagall était arrivée en retard à la réunion annuelle des membres du clan.
L’odeur fraîche des Highlands lui avait manqué. Voilà plusieurs années qu’elle était partie à travers le monde pour ses recherches sur l’animagie et ses formes d’hérédité et apprentissage. Le titre de son ouvrage n’avait pas été fixé, mais la sérieuse chercheuse avait pensé à quelque chose comme « Don à acquérir avec facilité génétique ». Mais cet amas de mots compliqués ne se vendraient pas facilement chez Fleury et Bott. Il fallait donc réfléchir davantage. Elle savait qu’elle se ferait tanner de questions par les membres de son clan et que ce serait les questions les plus intéressantes qui ne lui seront jamais posés sur ses travaux. Et comment intégrer cette drôle de forme d’animagie qu’étaient les maledictus dans ses travaux ? Un animagus pouvait-il devenir maledictus ? Et elle, serait-elle à la hauteur pour répondre à toutes ses interrogations ? Elle accélérait le pas sur l’herbe fraîche et humide où elle avait atterri en Portoloin, non loin du château ancestral du clan. Le petit pas saccadé qui traînait derrière elle lui rappela qu’en réalité, ce soir de Novembre, lors de cette réunion annuelle, personne ne lui poserait des questions sur son ouvrage à venir. Tout cela à cause du petit être, âgé probablement de cinq printemps, qui la suivait comme un poussin suit sa mère. Les yeux arrondis de l’enfant fixaient le corps élancé de la savante, comme s’ils craignaient, en la perdant vue, qu’elle disparaisse à jamais. C’était bien la peur de l’abandon qui se lisait dans le regard brillant de l’orpheline.
« Aller, petite Ophelia, nous allons être encore plus en retard que nous le sommes déjà si nous ne nous pressons pas. » dit-elle d’un air amusé, sachant que le petit pas frénétique de la petite-fille était déjà à son maximum. Ces paroles inutiles étaient là pour rassurer cette enfant, muée dans un silence apeuré. Selena était passée maître dans la façon de meublée les circonstances afin de créer un cadre rassurant pour sa protégée.

« Tu es inconsciente, Selena ? Elle ne peut pas être ta fille, elle est bien trop vieille ? Pourquoi diable refuses-tu de nous dire d’où vient cette enfant ? Et es-tu certaine qu’elle n’ait pas de famille qui serait à sa recherche ?
- Ophelia est ma fille, Grand-père. Que vous le vouliez ou non. Et on n’abandonne pas son enfant. »
Cette dernière s’était réfugiée dans la longue robe de sa mère adoptive, serrée contre ses jambes. Elle gardera un souvenir vivace de sa présentation au McGonagall, comme mise en garde éternelle qu’un simple refus, lui aurait valu une vie d’orphelinat et de misère.
« Et puis qu’est-ce que cela vous fait de la savoir avec moi ? Je ne suis présente qu’une fois l’an ! Et je ne vous demande pas de l’accueillir au château, bien au contraire. Elle vivra avec moi. Je compte m’installer près de Glenfinnan afin de commencer la rédaction de mon livre. S’en est fini des voyages pour moi.
- Selena ! On ne te connaît pas cet esprit déraisonné. Jamais cette enfant ne sera une McGonagall, à moins que tu ne me prouves ses origines et qu’elle n’a nulle part où aller ! Nous sommes connus dans le monde des sorciers pour notre esprit de droiture. Pour quoi paraîtrons nous si nous adoptons des enfants comme cela ? Une femme seule, qui plus est, va élever un enfant, reculée du monde... C’est déraisonnable et un coup de folie. Loin du sérieux que nous inspirons. Et si les moldus là-bas te découvre ? Ne préfères-tu pas venir écrire ton livre chez toi, ici-même ? D’ailleurs, cette enfant… Il s’agit bien d’une sorcière ?
- Je te savais plus observateur, grand-père. Ne vois-tu pas le petit bol sur la cheminée trembler comme une feuille. Si ce n’est pas une expression de son inquiétude, je veux bien passer la soirée à compter des veracrasse ! »
Le patriarche leva les yeux au ciel et soupira : « Cesse de plaisanter, Selena ! » dit-il agacé.
« Aller, s’en est fini de tergiverser. Je suis sûre que nous mourrons tous de faim. Allons nous mettre à table, je suis persuadée que grand-mère nous a préparé un festin, comme à son habitude. » La vieille dame gloussa de plaisir. « Va embrasser ton arrière-grand-père, Ophelia. » ajouta Selena.
La petite-fille sortit un visage angélique qui était restée cachée dans les pans de la robe de la grande et fine Selena. Elle dévoila son regard arrondi, si caractéristique d’une curiosité éveillée. Elle marcha jusqu’au vieil homme qui s’immobilisait déjà, comme effrayé par la minuscule chose qui s’approchait de lui. Pourtant, elle alla même jusqu’à saisir le bras du vieil homme et se mettre sur la pointe des pieds pour lui accorder un baiser sur la joue. Les traits si sévères du patriarche rougirent. « Bonsoir, grand-père. » dit l’enfant, par mimétisme à l’appellation qu’avait donné sa mère adoptive au chef de famille. Ce dernier bougonna un peu, dans quelques toussotements, et finit par dire. « Oui… Oui… C’est ça. Bon aller, passons à table. Il me tarde de chanter la chanson des McGonagall avant de goûter à ce que nous a préparé notre chère Minerva. »
Tous les McGonagall se placèrent devant la grande table en bois qui semblait avoir vu passer un nombre incroyable de banquet gaélique. Ils entonnèrent la chanson rituelle du clan par laquelle les voix graves des hommes ressortaient avec grâce et gravité. Ophélia fut transportée par ce spectacle. Elle se mit à imiter par son le chant et à participer avec entrain à cette tradition ancestrale. Malheureusement, on n’entendait pas sa petite voix fluette parmi les basses. Ce courage adorable arracha un sourire à Selena. Sa petite-sœur, Lucinda, bien que droite et les mains liées devant son flanc, feignant de participer au sérieux du rituel, s’était penchée vers elle afin de lui chuchoter : « Je n’en reviens pas, Selena. Tu ne nous as pas habitué à cela. Tu vas vraiment élever cette enfant ?
- Bien entendu, Lucinda. Et tu es sa tante, maintenant. »
La timide et guindée Lucinda rougit. Elle observa cette enfant qui n’avait pas entendu leurs messe-basses sous ce vacarme. Il est vrai qu’elle était adorable. « Que cette aventure t’apporte du bonheur, Selena. Mais ton secret aurait été bien gardé avec moi. Où l’as-tu trouvée ? » « Chut. » répliqua la savante amusée.

La famille n’est pas celle qui pense avoir des droits sur nous, mais celle qui nous soutient à chaque instant de notre vie.

« Ophelia ! Ophelia ! » cria la voix fatiguée de Selena, à travers champs.
Sous un arbre, la jeune fille se trouvait allongée, plongée dans les lignes d’un ouvrage qui la prenait aux entrailles. Elle soupira, sans changer sa position, alors qu’elle entendait les cris de sa mère qui tentaient de la ramener à la réalité. Elle finit par poser son livre ouvert, face contre terre, à côté d’elle. Elle se releva en position assise et apercevait au loin sa mère qui avait entrepris de gravir la colline afin de la rejoindre. Elle lâcha un second soupir et disparut. Selena s’arrêta, surprise de ne plus voir la silhouette de sa fille adoptive à l’ombre de l’arbre. Puis, elle élargit son sourire, comprenant ce qu’il venait de se passer. Les gazouillements des oiseaux la mirent sur la piste.
« Pas la peine de te cacher, Ophelia. Ce n’est pas pour une leçon ni pour une corvée que je t’appelle. »
Les gazouillis reprirent de plus belle. Ophelia en étourneau virevoltait autour de Selena.
« Si tu pouvais être aussi bavarde oiseau que fille, tu serais un ange, ma fille. Aller, viens ! » s’exprima la mère adoptive, brandissant une lettre au-dessus d’elle alors qu’elle venait d’atteindre le haut de la colline.
D’une explosion étouffée, pouf, la jeune fille était de retour et avait arraché des mains la lettre que sa mère tenait du bout des doigts. Elle courut quelques pas, comme à la recherche d’une intimité, pour lire cette lettre qui lui était adressée. Mais, sans même l’avoir ouverte, Ophelia se tournait vers sa mère, le regard étonné.
« Oui. Moi aussi ça m’a fait plaisir. En plus d’un compte à ton nom, à Gringott, ton arrière-grand-père semble t’avoir reconnu dans le clan. »
La jeune fille relit, comme pour être sûre, les lettres tracées à l’encre noire sur l’enveloppe. « Ophelia McGonagall ». Elle faisait partie de la famille. La jeune fille porta l’enveloppe encore scellée à son cœur et prit une inspiration les paupières clauses. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que ses lettres tracées à son attention : une reconnaissance dont l’enfant avait aspiré toute sa vie.
« Tu ne l’ouvres pas. » demanda sa mère, s’approchant d’elle et posant une main d’encouragement sur son épaule. La jeune fille fit un oui frénétique de la tête et brisa le sceau de Poudlard afin de lire sa lettre d’admission. « Chère Ophelia McGonagall, … »
L’enfant se tourna vers sa mère, un regard interrogateur et un peu triste.
« Ne t’en fais pas. Peut-être que je pourrais enfin entreprendre de nouvelles recherches, maintenant que je te saurais en sécurité dans la meilleure école de magie qu’il soit. » Elle sourit d’un air un peu triste. La séparation n’allait pas être facile, mais la mère comme la fille savait qu’elle devait un jour arriver. Elle sera déchirante mais édifiante pour l’indépendance de la petite fille apeurée qu’elle avait trouvée et recueillie. Selena caressa les cheveux de sa fille et embrassa le haut de son crâne. « Ça va aller. Tout comme moi, je suis sûre que tu y vivras tes plus belles années. » Ophelia lâcha la lettre et serra sa mère dans ses bras. Ce n’était qu’un au revoir à venir, mais il effrayait déjà la petite orpheline.

Qui ne dit mot consent.

« Surtout, ne montre ton don d’animagie ; à personne. Même pas aux professeurs. Ils te donneront des exercices trop difficiles et t’accorderont trop d’attention. Fais comme les autres élèves. Par contre, ne te transforme pas pour un rien. Je te l’ai déjà dit. C’est dangereux de passer trop de temps en étourneau. »
Ophelia acquiesçait, enthousiaste et pressée de monter dans le train qui la mènerait à une vie normale. Etonnement, elle ne fut pas acceptée à Gryfondor, comme beaucoup de McGonagall, mais bien à Poufsouffle. Il faut avouer qu’elle était un peu déçue de ne pas se retrouver dans la même maison que sa mère. Elle aurait tant aimé créer des liens d’esprit, puisque les liens du sang lui faisaient défaut. Pourtant, au départ, elle sentait que sa nouvelle maison lui correspondrait. Elle ne se sentait pas obliger d’en faire trop pour se démarquer et une forme de tolérance ressortait de chez les élèves de Poufsouffle. Néanmoins, elle a vite déchanté.
Plus la nervosité l’envahissait, plus elle avait dû mal à trouver ses mots pour entrer en contact avec les autres élèves. Elle n’était pas non plus muette. Mais, les autres perdaient patiences à l’attendre chercher ses mots ou la voir rougir de gêne dès qu’on s’adressait à elle. De plus, même si elle était heureuse quand d’autres élèves venaient à sa rencontre, cela ne la gênait pas de rester dans son coin pour dévorer les livres de la bibliothèque. A force, plus personne ne venait la voir… Ophelia ne vécu pas mal situation. Cette dernière devint pesante le jour où des rires accompagnèrent ses pas alourdis par les livres qu’elle transportait, de son petit corps frêle de moineau.
Les rires se répétaient lorsqu’un professeur lui posait une question et qu’elle semblait avoir perdu sa langue. Puis, vint le croche-patte de celui qui venait d’une autre maison qu’elle et la descente aux Enfers débuta.

« Miss McGonagall ! » aboya le professeur, alors qu’elle s’était mise à rêvasser. « Vous rendez-vous compte que vous êtes la seule à ne pas savoir métamorphoser votre hérisson ! Nous arrivons à la fin de l’année, l’année prochaine se sont vos BUSE ! Comment envisagez-vous cela ? »
Ophelia leva les yeux vers son enseignant et après quelques secondes de silence, volontairement empli de pression et d’intimidation, elle répondit, sans sembler avoir été affectée par cette menace professorale : « Pensez-vous que le hérisson souhaite terminer en pelote d’épingle ? Peut-être que le hérisson est heureux comme ça. Peut-être que si on le change une fois, il voudra recommencer, mais ne pouvant pas s’exprimer à un sorcier pour retrouver cet état amorphe qui le protégeait, il sera condamné à vivre avec un arrière-goût amer d’une vie volée et incontrôlée. » Sans une once d’ironie ou de volonté humoristique, Ophelia s’était réellement posée cette question. Depuis qu’elle connaissait la liberté d’être un étourneau, elle devait se retenir de ne pas se changer constamment à ce petit animal libre, si éloignée de l’état d’oppression qu’elle vivait à Poudlard. Le pauvre hérisson, il n’avait rien demandé…

Bien entendu, Ophelia dut quitter la classe. Elle ne protesta pas, ni donna des signes d’insolence. Juste abattue, la jeune fille était lasse de se sentir incomprise. Pourtant, elle n’éprouvait aucune envie de faire des efforts. Poudlard n’était pas pour elle. Cet endroit la réduisait au silence davantage qu’à son inclinaison naturelle. Elle n’espérait qu’une chose : rentrer dans les Highlands et goûter de nouveau à cet air de liberté.
« Bah alors la muette. C’est toi qu’on devrait changer en chaussette, vieille chaussette à jeter ! On ne verrait pas de différence ! »
La jeune Poufsouffle souffrait et avait l’impression d’être trop lente pour apprendre toutes ces choses. Pourtant, parfois, lorsqu’elle s’entraînait, elle avait l’impression d’aimer la métamorphose : plus que Sortilège, Défense contre les Forces du Mal ou, pire du pire, Potions… Mais, elle ne voulait pas changer cet hérisson.

La perte d’un repère et tout est dépeuplé.

« Ophelia ! Ophelia ! Je sais que tu es ici, montre-toi ! Montre-toi où je te changerais en montre en… » Lucinda ne put poursuivre sa phrase. Menacer cette enfant ne servirait à rien. Elle souffrait tout comme elle souffrait, il était normal qu’elle préfère se cacher plutôt que d’affronter la triste réalité. Pourtant, même si elle n’y croyait qu’à demi, Selena était persuadée que si sa fille passait trop de temps en étourneau, elle finirait par perdre une partie de son humanité. Lucinda trouvait cette théorie animagique extravagante et exagérée. Néanmoins, si sa grande-soeur avait exprimé ce souhait, elle devait le respecter. Elle était la mère adoptive de cet enfant et, elle-même, s’était engagée à veiller sur la petite Ophelia. Alors, elle devait l’empêcher de se morfondre dans cette maison vide de Glenfinnan et lui sommer de reprendre forme humaine.
« Ta maman m’a demandée de prendre soin de toi. Je vais le faire. Moi aussi je souffre de la disparition de grand-père. Je sais que tu étais très attaché à lui. C’était une personnalité exceptionnelle. » se lança Lucinda, comme si elle parlait dans le vide. Pourtant, elle savait que, quelque part, cachée entre les poutres de la bâtisse, Ophelia devait l’écouter. « Il t’a reconnue. Il t’aimait énormément, peut-être même plus que ces propres petites-filles. Il n’aurait pas voulu que tu sois si attristée par sa mort. Il aurait voulu que tu retournes à Poudlard, que tu termines ta sixième année, puis que tu passes tes ASPIC, et que tu vives une belle vie. Tout ce qu’il a fait pour toi, c’est dans le but que tu puisses avoir le choix d’une belle vie. Je sais que tu aurais aimé que Selena soit là, mais elle nous a écrit. Je t’en prie, Ophelia. On est là pour toi. Pense à ce qu’aurait aimé que tu fasses ton grand-père… »

Un lourd silence s’abattit dans la bâtisse. Lucinda se demandait même s’il y avait vraiment quelqu’un pour l’écouter. Elle soupirait. Cette période troublée, la perte de leur patriarche repère, le plus sage de tous, même sans être une enfant comme la petite étourneau, il y avait de quoi être déboussolée. Soudain, un léger ‘pouf’ se fit entendre et une jeune fille de dix-sept ans se jetait dans les bras de sa tante. Lucinda, d’abord surprise, finit par l’enlacer et caresser ses cheveux : « Ca va aller. Ca va aller. Je sais qu’il était le seul à te comprendre vraiment. »

La vie des sorciers demande de faire des choix impossibles, où est-ce qu'on peut être tranquille?

« Tu es folle, Selena ! Tu me dis qu’elle n’est pas enregistrée au ministère comme animagus ? Mais c’est hors la loi ! Tu sais ce que vous risquez ? »
La sorcière face à Ludinda, un peu pincée, n’arrivait pas à quitter son air amusé. Elle haussa les épaules et lança un regard attendri vers la jeune fille qui mettait en bocaux les substances avec une minutie de chaton. Puis, elle se tourna de nouveau vers l’apothicaire, et répondit d’un air plus sérieux et grave :
« Ils vont réquisitionner des espions dans cette guerre… Un petit étourneau, qui n’est même pas enregistré, l’un des camps voudra la réquisitionner, l'influencer ou pire, la kidnapper. »
Lucinda réfléchit. Elle comprenait le raisonnement de sa sœur. Vivons mieux, vivons caché… Que feraient-ils à Ophelia s’ils la découvraient. Il valait mieux rester en famille. De plus, elle avait besoin de mains au magasin. Les blessés se font si nombreux que Saint-Mangouste et d’autres sorciers privés, ne cessaient de demander des éléments pour créer des potions de guérisons ou autre… Elle ne préférait pas penser aux poisons ou autres types de choses qui l’effrayaient. Ils allaient protéger cette petite. D’ailleurs, la voilà qui arrivait, l’air interrogé. Elle sourit à sa mère, visiblement heureuse de la voir. Ludinda savait que ce n’était pas pour longtemps, mais ni Selena, ni elle, ne lui avait encore annoncé. Selena voulait repartir, elle craignait quelque chose, mais en savoir davantage aurait été dangereux. Ophelia regarda la porte, puis Selena, puis Lucinda. Elle voulait sortir.
« Vas-y… mais soit prudente. Reviens dans deux heures, sinon je m’inquièterais. » dit Lucinda.
Ophelia sortit de la boutique et Lucinda expliqua à sa grande-sœur :
« Elle part souvent chez Fleury & Bott. Elle les aide un peu et elle obtient des livres en retour. Je ne la laisse pas sortir longtemps, mais ça lui fait des bouffées d’air frais à cette enfant.
- Tu vois. » fit Selena, « On a tous fini par l’adopter. »

et voilà hâte de voir Ophelia in game

Bravo, tu as franchis une nouvelle étape dans ton aventure de Bellum Sanguis et te voilà désormais apte à jouer ! Mais afin que tout soit nickel et que le forum reste bien organisé, je vais te demander d'aller recenser ton avatar pour commencer. Si tu es un sang pur ou un sang mêlé, recense ta branche familiale car peut-être que de futurs joueurs viendront jouer ces personnages ! Ton personnage peut également avoir un don magique ou être dans un parti politique et même avoir un métier donc n'hésite pas à aller faire un tour dans les divers recensements !.

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